JULIO
FRENK, L'AFFAIRE QUI SEST DEROULEE AVEC DE GRANDES SOCIETES DU SECTEUR DU TABAC, REMET EN QUESTION SON JUGEMENT ET SES QUALIFICATIONS
En contre-partie d'un paquet volontaire, la contribution de l'industrie du tabac a des fonds d'assurance médicale maladie. Le Mexique adoptera quelques mesures très modestes de lutte contre le tabagisme qui manqueront de loin les objectifs de la convention-cadre sur la lutte contre le tabagisme (FCTC, ayant été ratifié par le Mexique). L'accord reprend également les intérêts du gouvernement au bien-être de l'industrie du tabac, et prendra fin si le gouvernement impose des impôts significatifs aux produits de tabac. En vertu de l'affaire [1] :
Le ministre Frenk de la Santé a justifié l'affaire par le fait qu'elle serait la seule manière d'assurer que des fonds originaires du tabac soient orientés directement au profit de la santé, puisquil n'y a aucune affectation des impôts dans le système mexicain [3]. Cependant, cette réclamation ignore le fait que le gouvernement puisse simplement s'approprier les fonds additionnels augmentés d'un impôt au profit de la santé publique [4]. Des questions également ont été soulevées sur le fait de savoir si l'affaire a, en réalité, des revenus sensiblement rassemblés et amplifiés de l'industrie [5]. L'affaire du ministre de la Santé, avec Frenk, fait du ministère de la Santé un associé de l'industrie, donne à l'industrie du tabac une poussée de P.R. et une couverture politique pour décourager toute future réglementation, et mine directement la capacité du gouvernement à décréter des mesures efficaces de lutte contre le tabagisme. Un article de journal médical britannique de février 2006 [6] notait : Passer des lois concernant le tabagisme au Mexique est déjà politiquement difficile. Cet accord soulèvera sensiblement les obstacles politiques pour passer de nouvelles lois contre le tabagisme compte tenu que les bénéfices provenant du tabac se verront renforcés de près par les intérêts liés au programme de la santé publique. Les fonds deviendront dépendants des ventes de l'industrie puisque plus de cigarettes seront vendues, plus les fonds recevront dargent. Le caractère de la donation fournit également à l'industrie une occasion d'améliorer son image publique. Le but des mesures de lutte contre le tabagisme ne devrait-il pas être de limiter des activités et des ventes de l'industrie et de changer la société ? Faire évoluer limage que la société a vis-à-vis du tabagisme et de l'industrie ? ------ [1] Voir larticle de Jonathan Samet, Heather Wipfli, Rogelio Perez-Padilla, Derek Yach « Le Mexique et l'industrie du tabac : Agir faussement pour une bonne raison ? » Journal médical britannique, 11 février 2006, sur : http://nosmoking.ws/frenk/MexicoSamet.pdf [2] Voir
larticle de Ernesto Sebrie, université de Californie, San
Francisco, « Le Mexique : L'affaire discrète émousse
des avertissements de santé ». Septembre 2006, sur : [3] Voir sur http://fctc.org/DG/response_Frenk.php [4] Voir
larticle de Ernesto Sebrie et Stanton un Glantz, « Les dessous
de l'industrie du tabac, en voie de développement dans certains
pays, a devancé la législation sur la lutte contre le tabagisme
». Journal médical britannique, 11 février 2006, sur
: [5] Lisez
« Le Mexique, paradis des fabricants de cigarettes ? » El
Seminario [Version anglaise] août 2006, sur : [6] Voir sur http://nosmoking.ws/frenk/MexicoSamet.pdf Pour suivre les nouvelles concernant Frenk-BAT/Philip Morris et pour plus d'informations, reportez-vous sur : http://nosmoking.ws/frenk/ L'alliance de la convention-cadre, une coalition internationale du tabac composé des différents organismes, a envoyé un aperçu aux candidats de DG demandant leurs opinions sur une gamme de questions liées au tabagisme. Les réponses, incluant les positions de Julio Frenk, sont disponibles sur : http://fctc.org/DG |